Aujourd’hui, l’Eglise commémore le jour où le Seigneur entra à Jérusalem pour y accomplir son mystère pascal. C’est pourquoi, à toutes les messes, on fait mémoire de cette entrée du Seigneur : avant la messe principale, par la procession ou par l’entrée solennelle ; à toutes les autres messes, par l’entrée simple.
Source : Missel romain
Le dimanche des Rameaux est, dans le calendrier liturgique chrétien, le dimanche qui précède le dimanche de Pâques et qui marque l’entrée dans la Semaine sainte.
Il commémore deux événements : d’une part, l’entrée solennelle de Jésus à Jérusalem, où il fut acclamé par une foule agitant des palmes et déposant des manteaux sur son passage, épisode relaté dans les 4 évangiles canoniques ; d’autre part, la Passion du Christ, sa mort sur la croix et sa Mise au tombeau.
L’Evangile de l’entrée de Jésus à Jérusalem raconte que les disciples sont allés chercher un âne pour que Jésus puisse s’y asseoir afin de rentrer à Jérusalem.
Et si on lisait la prière de l’âne :
Quelle aventure pour moi ! J’ai porté Dieu.
J’ai entendu de loin ” Le Seigneur en a besoin “
Et voilà qu’autour de moi, tout le monde s’est agité.
Les gens se sont mis à chanter ” Hosanna ! Hosanna !”
ET j’ai porté Dieu !
J’ai bien entendu dire que Dieu avait besoin des hommes.
Mais avait-il vraiment besoin d’un âne ?
Et pourtant, j’ai entendu ” Le seigneur en a besoin ” !
Et toutes sortes de pensées ont surgi en moi.
Les mêmes qui viennent à l’esprit des hommes
Quand ils se sentent repérés par le Seigneur !
Je pensais : ce n’est à moi qu’il s’adresse.
Il y a bien d’autres ânes plus grands, plus forts. Il y a même des chevaux.
Ce serait qu’en même mieux pour porter Dieu !
Je me disais :
Il va être lourd, trop lourd ce Dieu pour un petit âne comme moi.
J’ai déjà assez des fardeaux quotidiens.
Pourquoi ne me laisse-t-il pas tranquille ?
Je m’insurgeais :
D’accord, je suis attaché !
Mais au moins, je suis à l’ombre, à l’abri des coups et des moqueries.
Je n’ai rien demandé.
Qui est-il, ce Seigneur, pour importuner ceux qui tentent de vivre cachés ?
Mais, j’ai entendu
” Le seigneur en a besoin “. Et j’ai compris ” J’ai besoin de toi “
Que faire ? Que dire ?
Je me suis laissé détacher.
Je me suis laissé emmener.
Et lui, le Seigneur des Seigneurs, s’est fait léger, doux, tendre,
A ce point qu’à un moment
J’ai cru croire que ce n’était plus moi qui portais Dieu
Mais Lui qui me portait.